La santé mentale positive est un état de bien-être émotionnel, fonctionnel, spirituel et social qui permet à tout le monde – peu importe son âge – de profiter pleinement de la vie et d'avoir la résilience nécessaire pour traverser les défis et imprévus du quotidien.
Indépendante de la présence de troubles de santé mentale, la santé mentale positive est plutôt nourrie par des facteurs comme la confiance en soi, les relations sociales harmonieuses et les environnements favorables à de saines habitudes de vie.
Cultiver la santé mentale positive, c'est développer les compétences personnelles et sociales qui nous permettent d'accueillir tant les journées de soleil que les journées de pluie!
Au contraire de la prévention qui vise à diminuer les facteurs qui peuvent nuire à la santé mentale comme les conflits ou la mauvaise gestion du stress, la promotion de la santé mentale positive mise sur le renforcement des éléments qui soutiennent le bien-être comme la connaissance de soi et la bonne gestion des émotions.
Si l'enfance, l'adolescence et le passage à l'âge adulte sont des étapes importantes où les jeunes s'enracinent et se développent, l'école et la famille deviennent des milieux clés où promouvoir les bases de la santé mentale positive. Il n'est jamais trop tôt pour s'entourer d'outils qui nous aident à fleurir!
La santé mentale positive, ça va au-delà des émotions personnelles. Elle implique tous les éléments qui composent le bien-être individuel, familial, communautaire et sociétal.
Au niveau de l'individu, la santé mentale positive est notamment affectée par la résilience, l'adaptation, la spiritualité, l'état de santé et l'activité physique. De manière plus globale, les relations familiales, le soutien social, le climat scolaire et la qualité des interactions avec les intervenants et intervenantes scolaires ont aussi un impact considérable.
Pour avoir une santé mentale positive, il faut se munir d'outils qui nous permettent de nous épanouir dans notre environnement.
Les compétences personnelles et sociales sont des facteurs de protection pour accueillir avec résilience les exigences du quotidien – quelles qu'elles soient! Comprendre et développer ces habiletés dès l'enfance, c'est permettre aux jeunes d'adopter les comportements positifs appropriés pour naviguer toutes les sphères de l'âge adulte.
La connaissance de soi, c'est reconnaître toutes ses caractéristiques et traits personnels sur les plans physique, émotionnel, scolaire et social – comme ses goûts, ses intérêts, ses qualités, ses talents, ses limites, ses forces et ses caractéristiques physiques. Il faut bien se connaitre pour bien développer toutes ses compétences sociales et personnelles!
La connaissance de soi permet de prendre les meilleures décisions pour son bien-être :
La gestion des émotions et du stress, ça ne se fait pas tout seul! Elle implique d'abord de reconnaitre les signes physiques des émotions et du stress, d'user du vocabulaire adéquat pour les exprimer, de connaitre leurs sources et les conséquences qu'ils peuvent avoir sur la santé, puis de développer un répertoire de stratégies d'adaptation pour les réguler.
Une bonne gestion des émotions et du stress est nécessaire pour bien répondre :
Les actions qu'on pose régulièrement ont des conséquences déterminantes sur notre bien-être. Exercer des choix éclairés en matière d'habitudes de vie, ça implique de comprendre l'impact qu'une habitude plutôt qu'une autre peut avoir sur notre santé générale. Il est important de savoir prendre les meilleures décisions pour notre mieux-être à long-terme, et ce, même lors de situations difficiles ou stressantes.
Il est important de pouvoir exercer des choix éclairés concernant des habitudes de vie comme :
Dans leur quête identitaire, les jeunes subissent de nombreuses influences sociales – tant positives que négatives – comme la pression des pairs, les messages publicitaires, la culture familiale, les normes sociales et les stéréotypes. Prendre soi-même des décisions pour son bien-être implique d'agir comme un modèle positif et d'affronter les situations dans lesquelles une influence négative est exercée.
Pour gérer les influences sociales, les jeunes doivent, entre autre :
Adopter des comportements prosociaux, c'est avoir une considération à l'égard des besoins des autres et un désir d'intéragir de manière positive avec notre entourage. Ça englobe des compétences essentielles au bien-être social comme l'empathie, l'ouverture d'esprit, la communication ouverte et la coopération.
Bien intéragir avec les autres, c'est aussi :
Que ce soit pour soi ou pour les autres, demander de l'aide est une action importante à poser quand la situation dépasse nos capacités. C'est un signe de prise en charge de la situation et d'une compréhension de ses propres limites.
Demander de l'aide requiert plusieurs actions dont :
L'engagement social implique de participer activement à la création d'un environnement propice à son bien-être et à celui des autres. Prendre des décisions pour soi-même, c'est se donner les moyens de s'émanciper et de s'autonomiser.
S'engager socialement, c'est aussi :
Pour avoir une santé mentale positive, il est nécessaire de vivre dans des milieux de vie qui regroupent toutes les conditions propices à notre bien-être.
À la maison, au sein de l’école, au travail ou dans le quartier, des gestes peuvent être posés afin de bâtir des milieux de vie sains, inclusifs et sécuritaires pour les jeunes.
L’école est un milieu de vie important pour les jeunes. Afin de soutenir leur apprentissage et de promouvoir leur santé, plusieurs éléments doivent être pris en compte. Les espaces physiques et virtuels, les politiques scolaires, l’organisation des ressources, la formation du personnel œuvrant en contexte scolaire et l’autonomisation des élèves sont autant de leviers d’action possible pour bâtir un environnement scolaire favorable à la santé et au bien-être.
Pour favoriser un climat scolaire sain et sécuritaire, il est possible de :
Le contexte familial est essentiel au développement des jeunes. Il est aussi influencé par plusieurs éléments qui vont du soutien social des parents, à la capacité de se nourrir convenablement en famille, en passant par le revenu du ménage. Soutenir les parents et les tuteurs et tutrices, c’est agir directement sur le bien-être des jeunes.
Pour favoriser un environnement familial sain et sécuritaire, il est possible de :
Un court échange concernant Ça se cultive et la santé mentale positive.